A cette époque j'avais la garde de mon neveu, ma sœur se retrouvant seule et n'ayant que peu de temps.
Souvent je croisais une jeune femme à la maternelle, que je recroisais à sa caisse par la suite(pas le même jour).
J'étais fasciné par elle, même si je ne tentais rien et n'osais à peine la regarder dans les yeux.
Cela dura un an .
Un jour je déposais des fleurs à une de ses collègues(en son absence) afin de les lui remettre(n'en ayant pas le courage).
Puis je ne revins plus pendant longtemps, j'avais honte, et ce, sans raison.
Quand je réapparu, elle n'était plus là, un an sans la revoir.
Je voyais son entourage, et chaque fois je me retenais d'avoir de ses nouvelles.
Puis un jour elle fut là, par hasard, une autre caisse, un autre magasin, et pourtant la même rue.
Je me décidais enfin à lui remettre une lettre par un ami(je suis lâche non ?).
Elle n'y répondis..
Un soir, rentrant de chez ma sœur, je la vis, passa devant elle, avança de 100 mètres et fis demi-tour, prenant mon courage à deux mains(je ne ne sais pas comment on peux le prendre) .
Et là j'avouais tout!
Elle accepta un rendez vous et ce fut un instant magique ou je ne savais plus quoi faire, comment réagir.
Elle avait changé, elle avait eu un fils et avait souffert d'un homme peu à même de l'aimer.
Cette jeune femme, cette belle hôtesse , cette maman, restait malgré tout souriante et pourtant si craintive.
Elle voulut s'occuper de son fils, et je n'ai jamais osé la revoir.
Moi je n'y connaissais rien en amour une relation tout simplement.
Je regrette....
Une inconnue me manque, une hôtesse me manque.